Mostiglass : la moustiquaire 100% efficace et rafraîchissante

#Quoi de neuf ? Publié le 3 janvier 2020 par L'Echo de la Baie

Des variantes de leur moustiquaire brevetée équipaient les innovations Technal présentées sur Batimat. Rencontre avec les inventeurs de la Mostiglass.

Aucune maille non insecticide ne fait durablement barrage à un moustique. « Le moustique tigre, en particulier, est très dégourdi pour écarter les mailles avec ses pattes », sourit Nicole Capitaine. D’où l’idée de cette ancienne professeure de physique et de son époux François, industriel spécialisé dans le traitement des polymères, de mettre au point une moustiquaire en polycarbonate perforé. Restait à calibrer le trou adéquat.

« Il a fallu trouver les formes adaptées aux différents insectes et le traitement qui, appliqué, en bordure de perforation, permet de canaliser la lumière pour éviter qu’elle ne se diffracte. » Cerise sur le trou : certains types de percements sur un polycarbonate rigide permettent à l’air extérieur au-delà de 20° de se rafraîchir en traversant le trou. « Nous utilisons cet effet venturi. Lorsqu’il fait 35° à l’extérieur, on peut obtenir un écart jusqu’à 10°. »

Mostiglass et Technal

En avril 2018, après deux ans de recherche et un dépôt de brevet, naissent la Mostiglass souple et transparente, validée par un laboratoire accrédité par l’OMS, et la Mostiglass Fresh, rigide et rafraîchissante. Toutes deux sont personnalisables par les couleurs et la disposition des trous, à partir de 25€ le m2. Les démarches commerciales de la jeune société GOCAP peuvent commencer… et l’aventure avec Technal, qui aboutit à intégration des deux versions dans les innovations présentées sur Batimat : l’une dans la fenêtre climatique connectée CLIMAL with Netatmo, l’autre dans le double-coulissant SOLEAL 2 en 1.

mostiglass moustiquaire rafraichissante
Mostiglass rigide : coloris, disposition des trous et dimensions sur mesure © GoCap

Les contacts avec les menuisiers et les architectes se multiplient. Et, les marchés commencent à affluer dans l’atelier de production à proximité du campus universitaire de Bordeaux Talence. «Automatisé, il nous permet de proposer un produit made in France tout en étant compétitif.»

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