Menuiland, deuxième entreprise détentrice de la marque QualiPVC Fenêtre

#Quoi de neuf ? Publié le 19 décembre 2017 par L'Echo de la Baie

Implantée dans le Calvados, Menuiland est la deuxième entreprise désignée par le Syndicat national de l’Extrusion plastique (SNEP), comme attributaire de la marque QualiPVC fenêtre.

Grâce au soutien de son partenaire extrudeur VEKA, cette PME normande de 22 salariés entend bien tirer profit de cette obtention. Rencontre avec Bernard Colin, Président de la commission technique-extrudeur du SNEP, Directeur technique chez VEKA SWENA, et Philippe Rouf, gérant de l’entreprise Menuiland.

L’Echo de la baie : Comment avez-vous eu l’idée de candidater à la marque QualiPVC Fenêtre ?

Philippe ROUF : Depuis que j’ai créé Menuiland, il y a 22 ans, j’ai toujours eu à coeur de proposer des produits, à la fois très qualitatifs, mais également porteurs d’une grande innovation. C’est d’ailleurs ce que j’ai fait en dotant toutes mes menuiseries et vérandas d’une quincaillerie permettant d’obtenir une ouverture parallèle présentant l’avan-tage d’apporter une ventilation permanente, sans abaisser la température de la pièce. Je suis l’unique détenteur de ce système dans ma région, et ce modèle base. Le même désir de revendiquer une qualité de fabrication a motivé ma candidature à la marque QualiPVC fenêtre. J’ai été informé de son existence par mon conseiller technique VEKA, Monsieur Coquelle. Dans la mesure où je travaille exclusivement avec cet extrudeur, ce dernier nous connaît bien et a immédiatement pensé à nous pour candidater à la marque.

Bernard COLIN : L’équipe technique de VEKA se compose en effet de trois techniciens itinérants, dont la mission est d’aider nos clients à mettre cette démarche en oeuvre. VEKA propose déjà un audit qualité leur permettant d’améliorer en permanence production et organisation. Le même type d’accompagnement est proposé pour préparer nos clients à l’attribution de la marque QualiPVC fenêtre, intégrant les exigences de la SOCOTEC, auditeur externe qui garantit de façon indépendante la conformité de chaque société candidate à un règlement d’usage précis.

Concrètement, comment Menuiland a préparé cette candidature ?

Philippe ROUF : Nous avons fait le choix il y a cinq ans de recruter un collaborateur entièrement dédié à la qualité. C’est ainsi que nous avons déjà obtenu le marquage CE il y a quelques années. Cette personne a donc piloté le projet QualiPVC fenêtre, en collaboration avec notre conseiller VEKA. Tous les deux mois, Monsieur Coquelle nous rendait visite et venait s’assurer de la conformité de notre process de production aux attendus techniques. Il vérifiait également la pertinence de notre organisation interne et si les essais auxquels nous avions procédé s’avéraient concluants. En fonction de tous ces éléments, il établissait des recommandations que nous mettions en oeuvre pour son prochain passage. Une démarche donc bien préparée, au regard des importantes exigences de l’audit SOCOTEC.

Justement l’audit SOCOTEC, parlons-en…

Philippe ROUF : Honnêtement, j’ai été extrêmement surpris par le formalisme et le haut niveau d’exigence du règlement d’usage. L’auditeur a passé une journée entière dans l’entreprise avec notre responsable qualité. Nous pensions initialement que les points de contrôle allaient surtout concerner notre mode de production. Ils ont été bien plus larges que cela. Analyse des documents internes à l’entreprise, du mode d’établissement de nos devis, du suivi SAV, de la relation fournisseurs, du système d’achats… tout a été passé au crible, y compris des éléments concernant la structuration même de notre société. Lorsque l’auditeur est parti, il était convaincu que MENUILAND était à la hauteur des exigences de la marque. Deux jours après, nous avons reçu un document exhaustif, recensant nos forces et nos axes d’amélioration. Et, mi-septembre, un courrier du SNEP nous informait que nous avions été élus retenus. Une démarche que nous ne regrettons pas, au vu du grand sérieux des points de contrôle. Je pense réellement que QualiPVC fenêtre est une marque qui peut permettre aux petites et moyennes entreprises de faire la différence sur le marché, tant en termes de qualité de production, qu’en ce qui concerne le soin apporté à la structuration de leur activité. Autre point important : nous pouvons également revendiquer une fabrication 100% française, à laquelle sont sensibles nos clients particuliers.

Bernard COLIN : De par la rigueur de ses conditions d’obtention, la marque QualiPVC fenêtre peut être considérée, pour certaines entreprises qui en ressentent le besoin, comme une première étape vers la Certification.

Certes, toutes ne développent pas les marchés idoines et cette dernière représente également un investissement substantiel. Pour autant, une part importante du travail nécessaire à l’obtention de la Certification est déjà mise en oeuvre dans le cadre de celle de la marque QualiPVC fenêtre. Par exemple, pour une Certification fenêtre, trois mois d’essais techniques sont nécessaires. Les entreprises attributaires de la marque en sont dispensées, puisque ces tests sont déjà réalisés. Un argument auquel peuvent être sensibles certaines structures.

Quels conseils donneriez-vous à des entreprises hésitant à déposer leur dossier ?

Philippe ROUF : Si elles pensent réellement pouvoir se préparer à un examen très minutieux de leur production et de leur structuration interne, elles doivent tout faire pour essayer de se démarquer de la concurrence. Et QualiPVC fenêtre représente un excellent moyen de le faire. Par ailleurs, les conseils préconisés lors de l’audit sont extrêmement précieux pour optimiser le fonctionnement global de notre activité et, in fine, gagner en compétitivité.


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