Dossier spécial façades : c’est (presque) déjà demain

#Marchés Publié le 3 octobre 2019 par L'Echo de la Baie

Estimé à 2 millions de m2, le marché français de la façade rideau connaît une dynamique soutenue en dépit de problématiques qui mobilisent le SNFA, comme le détaille sa nouvelle déléguée générale Sandra Bertin. Mobilisation intense des professionnels aussi sur le grand sujet de l’année : le saut, notamment environnemental, vers la RE 2020, dans un an voire début 2021 – outre le décret rénovation tertiaire enfin publié.
En témoignent les innovations en vedette sur Batimat, tandis que les gammes s’adaptent pour répondre toujours mieux aux exigences architecturales et aux enjeux d’un marché dont un partenaire clé des façadiers et gammistes nous livre sa vision : le directeur du bureau d’études Arcora, Emmanuel Viglino.

Une année charnière pour les façadiers

Défense des intérêts des façadiers, fiche FDES, objectif Bepos… : la feuille de route de la nouvelle déléguée générale du SNFA, présentée lors de l’AG de juin, est dense. Dédié aux façades, le point avec Sandra Bertin.

Le point a été fait lors de l’AG du SNFA sur le marché de la façade. Malgré une activité soutenue sur le marché de la façade, les sujets critiques s’accentuent au point de mettre en péril des entreprises du secteur…

Sandra Bertin : Les volumes marché sont satisfaisant et les plans de charge sont bons. Certains d’entre eux affichent des carnets de commandes pleins jusqu’à fin 2020. On estime à 2 M de m2 le marché français de la façade rideau et, sans rentrer dans le détail, le chiffre d’affaires de nos 31 adhérents à la section Fenêtres et Façades s’établit à 433 M€ en 2018. Le SNFA va commander une étude spécifique pour avoir davantage de visibilité sur ce secteur, au moment où la mobilisation du syndicat s’intensifie face à des points extrêmement pénalisants pour les façadiers.
L’activité des façadiers français exige d’engager beaucoup de trésorerie et d’investissements en amont des chantiers. Les points durs qui les impactent directement sont l’augmentation des prix des matières premières, la baisse de la qualité de la structure première, les consultations à rallonge, le report des chantiers et, pour finir, la réception et la protection des ouvrages, certainement parmi les points les plus alarmants. En effet, le poste des réserves a explosé ces dernières années, jusqu’à mettre en péril des entreprises pourtant saines, modernes, qualifiées, capables d’apporter des réponses spécifiques aux demandes des maîtres d’oeuvre.

Quelles sont les actions en cours pour y remédier ?

S. B. : Nous voulons rester confiant et travaillons pour que les façadiers puissent remettre un document unique portant sur les règles professionnelles dans les pièces marché. En parallèle, le Guide des bonnes pratiques en lien avec la démarche HQE est en passe d’être complété et diffusé auprès des maîtres d’oeuvre et maîtres d’ouvrage.
Le label FaçadeAlu lancé début 2017 est en plein développement et engage aujourd’hui un tiers de nos adhérents. La progression du nombre de labellisés Facadealu depuis le lancement nous permet d’envisager de le promouvoir auprès des assureurs car c’est un outil de défense face aux concurrents, notamment les entreprises étrangères.

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