Rencontre avec Valérian Amalric

Co-animée par Valérian Amalric et Catherine Gascon, l’agence d’architecture et d’urbanisme Ilimelgo œuvre aux avant-postes d’une nouvelle façon de construire la ville en lien avec les problématiques de gestion des ressources naturelles et d’alimentation en local. Rencontre.

Une personne, un bâtiment, une œuvre littéraire… Qu’est-ce qui, avant que vous ne décidiez de vous orienter vers ce métier, a fait rencontre avec l’architecture ?

Valérian Amalric : J’étais engagé sans grande conviction dans des études scientifiques à Grenoble quand un jour, un ami m’a parlé de la conversation passionnante saisie dans le TGV entre deux architectes commentant les paysages urbains et naturels traversés. Ça a fait tilt ! J’ai pris conscience que, d’une part, notre environnement, urbain ou pas, est essentiel et, d’autre part, qu’il existe un métier, en l’occurrence celui d’architecte, qui agit sur cette réalité. J’avais trouvé ma vocation ! (Rire) En attendant de pouvoir présenter un concours d’école d’archi, j’ai eu l’occasion de partir un an en Roumanie où, après avoir appris des rudiments de roumain, j’ai été reçu à l’école...