La FFB Grand Paris bien dans sa (double) peau signée Ouest Alu

#Fabricants Publié le 11 décembre 2020 par L'Echo de la Baie

Depuis un peu plus d’un an, le siège de la FFB Grand Paris brille comme un phare sous sa nouvelle double peau façon lentilles de Fresnel. Retour sur cette façade complexe avec son maître d’œuvre, Manuel Montes, directeur technique de Ouest Alu et du groupe Liebot.

FFB Grand Paris : la fédération dans le XXIe siècle

Les habitués du 10 rue du Débarcadère, près de la Porte Maillot, ont slalomé de longs mois entre les grilles de chantier avant de retrouver, à la mi-mars 2019, leur entrée déplacée sous une façade spectaculaire. Longue de 37 mètres et toujours en retrait entre deux immeubles haussmanniens – sur ces plans, rien n’a forcément bougé –, elle inscrit néanmoins la fédération dans le XXIe siècle.

La précédente façade était déjà un marqueur de modernité. « Datant du début années 1970, elle mêlait le métal, le verre et la pierre », rappelle Manuel Montes. Le directeur technique de Ouest Alu et du groupe Liebot s’est impliqué dès les premières études du projet lauréat en 2011, présenté avec l’architecte Markovic Sretchko.
« Suite à la disparition de Alain Lelieur, l’agence 163 Ateliers, dirigée par M. Sretchko, a suivi les débuts de la phase exécution », précise Manuel Montes.

« Le projet concernait aussi les façades sur cour, dont nous sommes tout à fait fiers également, mais c’est sur cette façade sur rue que résidait le plus fort enjeu. Et c’est la force architecturale et technique de notre proposition qui a remporté les suffrages : un mur rideau en double peau ventilée. La zone centrale est épaisse (510 m²) et deux bandes latérales sont en doubles peaux minces (170 m²). La peau extérieure est constituée de 192 simples vitrages agrafés, convexes et inclinés, qui lui confèrent cet luminosité façon lentille de Fresnel. »

192 écailles de verre agrafées

La conception de la peau intérieure, quoique spécifique, suit un schéma assez classique. En même position que l’ancienne façade, elle met en œuvre un mur rideau cadre en aluminium de la gamme Ouest-Alu (JC90 VEP), sur 630 m2. Les modules toute hauteur (L. 1,31 mètre x H. 3,05 mètres) se composent principalement de châssis fixes avec double-vitrage clair et comportent des châssis de désenfumage (ouvrants à la française) ainsi que des châssis avec ouvrants à l’italienne. En allège (H. 1,06 mètre) : une glace émaillée sur lame d’air ventilée, isolant et caisson en acier galvanisé.

Ça se corse avec la conception de la deuxième peau extérieure. La complexité de sa forme pose plusieurs dés. En effet, les vitrages, en simple verre feuilleté, sont posés en forme d’« écailles », la plupart trapezoïdales, inclinées sur les deux plans verticaux et horizontaux. En outre, l’espace qui la sépare de la façade intérieure, occupé par un caillebotis métallique, varie entre 30 cm, sur les pignons latéraux, et 1,50 mètre, sur la partie principale.Conséquences : « Les reprises d’efforts de cette deuxième peau sur le bâti béton existant (par des consoles acier) étaient très importantes ; d’où la nécessité de nombreuses vérifications mécaniques et de multiples contrôles de mise en œuvre, explique Manuel Montes. Par ailleurs, le procédé d’agrafe des vitrages à la structure a exigé un Avis de chantier. »

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