Zoom : Velux France fait sa révolution blanche "le blanc naturel"

Fini, ou presque, le bois verni, place au blanc ! Lancée en avril, la finition WhiteFinish doit devenir « le nouveau standard » d’un marché en quête de lumière et d’espace, et peser 90% des ventes du leader de la fenêtre de toit dès la fin de l’année. « Ambitieux, mais réaliste », note Benoît Fabre, président de Velux France. Un virage stratégique autant qu’un défi technique et industriel.

« Quand nous sommes allés sur le terrain voir comment nos clients vivent nos produits, le critère numéro Un de confort d’un logement s’est avéré la luminosité, à 54% loin devant le mobilier (12%). Le blanc, c’est effacer le cadre, la limite entre extérieur et intérieur, c’est intemporel et laisse libre cours à la personnalisation ; bref, c’est une évidence, qui plus est dans les combles ! » insiste Benoît Fabre. Dans le showroom de l’usine VKR de Feuquières-en-Vimeu, dans la Somme, vaste espace sous une haute charpente généreusement percée et d’une blancheur immaculée, le président de Velux France rappelle : « Notre baromètre de l’Habitat Sain 2016 le démontre : l’espace est le critère numéro Deux de satisfaction après une rénovation. D’ailleurs, 85% des murs de combles sont blancs, 75% des menuiseries verticales aussi – contre 4% en bois naturel. »

En neuf mois, sur un marché français qui est le troisième plus important en Europe pour la marque, passer à 90% des ventes avec une nouvelle finition constitue un virage radical ! C’est qu’il a été soigneusement mûri…

« Le blanc naturel » par Velux France

D’une part, le tournant du blanc a déjà été pris sur d’autres marchés, certes très différents mais qui l’ont validé : dans le nord de l’Europe bien-sûr, en Allemagne et, depuis deux ans, au Royaume-Uni et en Belgique. Ensuite, il a été en quelque sorte anticipé en France par la finition EverFinish sur polyuréthane, d’une esthétique lisse – « le blanc éternel » –, « un produit haut de gamme » qui pèse aujourd’hui « environ 25% des volumes ». WhiteFinish, en revanche, se positionne quasi-ment au même niveau de prix que le bois.

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