A travers leurs innovations, les exposants au salon Glasstec 2018 réagissent aux tendances fortes du moment : généralisation du numérique, bâtiments à énergie positive, réchauffement climatique. Face au monde du vitrage et de la façade, l’échéance la plus pressante est la Directive Européenne sur l’Efficacité Énergétique des Bâtiments qui exige pour la construction neuve des bâtiments à « énergie quasi-nulle » à compter du 1er janvier 2021. La France a traduit énergie quasi-nulle par BEPOS (Bâtiment à Energie POSitive). Quoi qu’il en soit, cela signifie, premièrement, une nouvelle réduction des consommations d’énergie des bâtiments et, deuxièmement, le développement de la production d’énergie sur site. Les vitrages et les protections solaires seront mis à profit pour réduire les consommations de chauffage, de rafraîchissement et d’éclairage des bâtiments. Les vitrages des ouvrants et façade devront aussi contribuer à la production d’énergie sur site. De nouveaux vitrages photovoltaïques Tout cela se traduit dans ce que nous connaissons aujourd’hui des innovations annoncées à Glasstec 2018. Tout d’abord, il faudra produire beaucoup, beaucoup d’électricité photovoltaïque sur les bâtiments neufs pour les rendre « net-zero energy » ou BEPOS. La surface de toiture ne suffira pas. Les façades, leurs vitrages et bardages seront également mis à contribution. AGC montrera, par exemple, le fruit de sa collaboration avec Ubiquitous Energy. Un peu comme le français Sunpartner Technologies, Ubiquitous Energy développe ClearView Power™, une couche photovoltaïque transparente. Elle absorbe sélectivement la lumière invisible - les ultraviolets et infrarouges - et la convertit en électricité en même temps qu’elle transmet la lumière visible. En plus de sa faculté à générer de l’électricité, ClearView Power™ fait aussi office de couche de contrôle solaire en bloquant la lumière infr...