Poralu Groupe investit dans l’intelligence collective

À la mi-septembre, Poralu fêtait ses 30 ans avec plus de 600 invités rassemblés dans l’extension récente de son usine de Port, au bord du lac de Nantua (Ain). Le signe d’une réussite économique autant qu’humaine, fruit de la vision stratégique du groupe familial de menuiseries et fermetures.

Intelligence collective. L’expression pourrait être galvaudée. Quelques heures passées chez Poralu lui redonnent tout son poids de réalité et son potentiel de résultats. Assez classiquement, l’humain était au cœur des discours de la fête des 30 ans donnée par les actionnaires fondateurs de l’entreprise familiale : quand ils créent l’activité de menuiseries PVC en 1989, les frères Jean-Pierre et Philippe Carminati ont déjà cette conviction chevillée à l’esprit d’entreprise. Douze ans plus tard, quand ils recrutent Manuel Inigo à la direction générale en 2001, le manager conjugue aussi sensibilité de l’humain avec vision stratégique industrielle, marketing et économique.

En 17 ans, l’entreprise va passer du statut de menuiserie artisanale de fenêtres en PVC blanc à celui de groupe industriel multimatériau et multiproduit : PVC, aluminium et bois, en fenêtres, volets, portes, vérandas et pergolas, portails et portes de garage. Sur cette période, les effectifs triplent à 250 collaborateurs et le chiffre d’affaires est multiplié par 5, à 52 M€.
Tout au long des années 2000, les actionnaires ont investi en fonction d’une veille active sur les marchés et d’une analyse prospective fine. Sur les deux dernières années, pas moins de 10 M€ ont été injectés sur le site principal de Port (22 000 m2) : nouvelle ligne PVC avec soudure sans ébavurage, nouvelle ligne aluminium, et 7 000 m2 pour accueillir le stockage des profilés sur transtockeur automatique, celui des produits finis, le magasin des pièces détachées et celui des vitrages. Sur l’unité dédiée au bois, à Alex (Haute-Savoie), l’automatisation de la production est en cours, avec, à l’étude, la création d’une ligne de peinture.

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