Les grandes tendances dessinées par Menuiserie Avenir

#Fabricants Publié le 21 février 2022 par L'Echo de la Baie

Depuis 2009, Menuiserie Avenir investit dans une veille prospective dont elle restitue les résultats tous les deux ans. Dans un contexte marqué par les évolutions réglementaires et bouleversé par la pandémie, c’est peu dire que l’édition 2022 était attendue. Tour d’horizon avec Bertrand Pasquier, son délégué général, et Audrey Sero, experte en veille pour la CCI du Maine-et-Loire.

Pouvez-vous nous rappeler en quelques mots le pourquoi et le comment de cette veille prospective ?

Bertrand Pasquier : Cette démarche répond à l’attente de nos adhérents (42 entreprises) de disposer d’une veille ciblée sur nos métiers. Collaborative, elle se structure autour de trois réunions sur six mois, au cours desquelles les membres confrontent leur ressenti à l’expertise de « capteurs ». Accompagnés par Audrey Sero (CCI Maine-et-Loire), nous avons interviewé 25 acteurs et observateurs de la construction ainsi que quatre experts : Jean-Pascal Chirat, délégué général du Club de l’amélioration de l’habitat et chargé de mission chez Saint-Gobain Bâtiment Distribution, Isabelle Musnik, spécialiste des tendance de l’innovation et fondatrice de la revue Influencia, Jean-Christophe Visier, directeur de la prospective du CSTB, chargé de prospective sur le bâtiment à l’Ademe, et la géographe Valérie Jousseaume, chargée de recherche au sein de l’équipe CNRS « Espace et sociétés » à l’université de Nantes.

Quelles sont les grandes thématiques dégagées sur cette édition ?

Audrey Sero : D’abord, l’empreinte écologique. Le bâtiment va devoir s’adapter au changement climatique, Dans cette perspective, Jean-Christophe Visier (CSTB, Ademe) a souligné que les aides iront principalement soit vers la production d’énergie soit vers la rénovation.

Bertrand Pasquier : Dans cette thématique, de nouveaux sujets émergent, comme l’objectif Zéro artificialisation nette fixé à 2050, qui va encourager la réversibilité des bâtiments à laquelle les industriels vont devoir s’adapter. Ou encore la ZFE (zone à faible émissions), dont les modalités vont bouleverser notamment la chaîne logistique ; Menuiserie Avenir y répond en partie avec la palette Moovipal mais va organiser une matinale spécifique sur cette question.

Un nouveau métier a aussi beaucoup interpellé nos adhérents : le « responsable du métabolisme urbain », qui peut intervenir à chaque étape de la réhabilitation ou construction, y compris le chantier.

Pour lire la suite de l’interview :

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