StellaGroup ajoute le soleil à ses étoiles

C’est le buzz du début d’année sur le marché français de la protection solaire. Biossun, leader français de la Pergola bioclimatique rejoint StellaGroup, qui franchit le seuil des 600 M€ de Chiffre d’affaires grâce à ses 2500 collaborateurs et ses 16 implantations européennes, dont 6 en France. Didier Simon, son Président révèle ses ambitions pour ce fabricant historique de la pergola bioclimatique créé en 2009 et qui affiche un CA de 26 millions d’euros en 2021.

Pourquoi se diversifier aujourd’hui sur ce marché de la pergola bioclimatique ?

Didier Simon : StellaGroup est structuré autour de trois grands métiers : la fermeture de la fenêtre (Volets roulants, Brise soleil et store vertical), l’accès (Porte de garage, garde-corps, clôtures et portails, Grilles et rideaux et portes industrielles), et enfin la protection solaire, secteur dans lequel nous voulons nous développer. Forts de deux implantations en Nord Europe, avec Erhardt Markisen en Allemagne et AVZ au Pays-Bas, nous n’avions pas de présence en France ni en Europe du Sud. Avec l’intégration de Biossun, notre présence géographique se complète, et notre gamme produits s’enrichit car nous n’avions pas une gamme de pergolas bioclimatiques assez large.

Biossun véhiculait une image très haut-de-gamme. Allez-vous conserver ce positionnement ?

D.S. : Comme pour l’ensemble de nos produits, la qualité « à la française » des produits est un objectif. Biossun s’intègre totalement dans cette logique de produits qualitatifs. Avec Frédéric Foretti, co-fondateur dirigeant de Biossun depuis son origine, et nos deux entités, allemande et néerlandaise, nous pourrons enrichir et segmenter à terme des gammes de pergolas pour l’ensemble de l’Europe.

Quelles sont vos ambitions avec cette marque ?

D.S. : D’abord, Biossun c’est une superbe marque qui évoque immédiatement Qualité produit et innovation. Elle mérite d’être déployée sur d’autres produits et beaucoup plus largement. Notre groupe va œuvrer dans ce sens, objectif qui est aussi celui de Frédéric Foretti, son co-fondateur qui dirige Biossun et poursuit l’aventure à nos côtés. Son souhait était d’élargir sa gamme, et le nôtre de nous renforcer sur le marché de la pergola bioclimatique français. Le mariage est donc idéal. Nous allons ainsi répondre à nos clients qui de plus en plus attendent de nous de les accompagner sur un large panel de produits de protection solaire.

Donc bioclimatiques à lames aluminium forcément ou vous visez aussi ce marché de la mixité des remplissages en toiture ?

D.S. : Nous avons déjà une partie des remplissages de toit, mais nous n’avions pas de réelles pergolas bioclimatiques. De fait, nous nous dirigeons vers ce marché multi-remplissages de toit.

Biossun avait été très innovante en lançant la première pergola bioclimatique rétractable. Va-t-il être facile de conserver cet ADN dans un marché depuis devenu très concurrentiel ?

D.S. : La marque Biossun parle toute seule. On ne change pas un ADN qui marche si bien. Je n’ai donc aucun doute sur le développement que nous allons réaliser avec Biossun. Nous allons au contraire nous appuyer sur eux et sur leur capacité à innover pour évoluer sur d’autres lignes de produits. Dans tous les cas, nous allons tout faire pour les aider à diversifier l’offre et la base clients, dans le respect de cet ADN.

Peut-on imaginer à termes la création d’un réseau dédié pour cette marque ?

D.S. : Autour de Biossun, nous pouvons bâtir beaucoup de choses. Mais une chose est importante à souligner du point de vue de ce rapprochement : il s’intègre totalement dans la philosophie de notre groupe basée sur trois piliers : La qualité des produits, le service aux clients et le bien-être de nos équipes. Ce dernier pilier nous permet de « déplacer des montages » et de réaliser ainsi des choses que d’autres ont plus de mal à faire. Je pense que ces trois piliers ont fait écho chez Biossun qui partage la même vision. Cette dimension sociale de StellaGroup est primordiale dans notre capacité à intégrer des entreprises. On ne rapproche pas des sociétés sans être capable de rapprocher les hommes.

Retrouvez cet article dans notre tout dernier numéro