SNEP : plus performante et moins chère : la fenêtre PVC remporte tous les suffrages

#Quoi de neuf ? Publié le 15 novembre 2022 par L'Echo de la Baie

Adaptée à la demande grandissante du marché Français, la fenêtre PVC reste aussi la plus compétitive du marché. Dans son cas, compétitivité économique rime aussi avec compétitivité technique. Performances d’isolation sans précédent, démultiplication de l’offre de coloris et de textures, intégration technologique massive dont l’électronique embarquée… jamais les industriels ne pouvaient affirmer avec plus de justesse que la fenêtre PVC était “mieux et moins chère”. Échanges avec deux adhérents du SNEP, membres actifs de la commission communication : Sylvain Gaudard, Responsable Communication d’Alphapro Groupe, et Maxime Boileau, Responsable Marketing Communication chez Rehau.

Les industriels répètent souvent que le PVC est le matériau le moins cher du marché. Mais qu’en est-il vraiment ?

Sylvain Gaudard : Nous traversons actuellement une période un peu moins euphorique qu’au sortir du confinement. La majorité des Français se pose des questions concernant l’énergie, l’environnement, la durabilité des ressources… De la même manière, les industriels, gros consommateurs d’énergie, suivent de près l’évolution des prix du Mégawatt-heures. Dans ce contexte, il peut être utile de rappeler qu’effectivement le PVC, adapté à une production industrielle, est le produit le plus efficace possible, tout en restant le moins cher possible. Pour vous donner un ordre d’idée, une fenêtre PVC – toutes proportions égales par ailleurs – coûte près des deux tiers du prix d’une fenêtre aluminium. La différence est donc de taille.
Le PVC revêt-il d’autres intérêts sur le plan économique ?

Sylvain Gaudard : En comparaison de l’aluminium, le PVC demande beaucoup moins d’énergie pour être mis en œuvre. Il s’agit en effet d’un matériau plastique, donc beaucoup plus simple à produire et à travailler. Le processus global industriel va donc être moins gourmand en énergie. Il est donc fort probable que nous ayons moins de tensions sur ce matériau que d’autres professions.

Au-delà du prix d’achat, une fenêtre PVC permet-elle de réaliser des économies induites ?

Maxime Boileau : Le PVC est un matériau souple, étanche et qui permet de limiter les fuites de chaleur. Ainsi, au-delà de ses performances d’isolation thermique, il faut aussi considérer sa conductivité et son étanchéité. Dans ce contexte, l’ensemble des industriels travaille à toujours optimiser le coefficient thermique Uw moyen. Ainsi, les fabricants français de menuiseries PVC ne conçoivent aucune fenêtre standard affichant un coefficient d’isolation au-dessus d’un Uw de 1,4 voire 1,3. De plus, on peut aménager et renforcer ces fenêtres de manière à descendre jusqu’à des coefficients de 0,8 et en-dessous. Ces performances correspondant aux exigences du label allemand Passiv Haus. Les industriels du SNEP ont su créer des gammes spécifiques pour satisfaire ces exigences, plus épaisses, avec plus de chambre d’isolation dans le produit, dotées de triple vitrage.

Sylvain Gaudard : Ces propriétés ont été particulièrement importantes en pleine épidémie de Covid, alors que nous devions particulièrement aérer les pièces pour renouveler l’air ambiant. Ainsi, dès que l’on ferme la fenêtre, il n’y a aucune déperdition d’air et de chaleur puisque -rappelons-le- le PVC sera toujours plus étanche et moins conducteur que l’aluminium. Ce dernier ayant besoin d’être secondé par une rupture thermique (dont certaines en PVC) pour garantir une bonne isolation thermique. Pour finir, on peut dire que le coefficient thermique moyen entre une fenêtre PVC et une fenêtre aluminium peut varier entre 20 et 30 % à la faveur du PVC. Des chiffres sans appel.

D’un point de vue esthétique, le PVC offre t-il aujourd’hui des possibilités créatives comparables aux autres matériaux ?

Maxime Boileau : Il est bien loin le temps où fenêtre PVC rimait avec austérité esthétique ! En 2022, le PVC peut vraiment rivaliser avec le côté design de l’aluminium ou du bois. J’en veux pour preuve les nouvelles gammes de couleur lancées en 2020 qui regroupent aujourd’hui environ 200 coloris, allant des tons chêne (chêne clair, chêne foncé, acajou…) aux nouvelles générations de tons bois, qui ont été développées avec des prestataires comme Continental et Renolit. Selon moi, cette gamme est vraiment la plus réaliste qui ait jamais été faite. Quand nous la présentons sur un salon, l’illusion est parfaite ! Tous les visiteurs me demandent si les PVCistes se sont lancés dans le bois. Cette illusion repose sur le fait que nous avons enlevé l’aspect brillant et opté pour une finition mate, ressemblant à s’y méprendre au bois naturel.

Sylvain Gaudard : Nous constatons également dans nos ateliers une progression constante de la part de la couleur comme, les tons de gris ou des teintes marquées comme le bleu, le rouge ou le vert, mais aussi plus récemment le bronze, le champagne ou le noir mat, coloris plébiscités par nos confrères de l’aluminium et la plupart des architectes. Une tendance qu’avait illustré le SNEP l’an dernier dans sa campagne #JeSuisArchiPVC et qui continue cette année avec #SansMeVanter. En donnant la parole aux architectes, la campagne a permis d’illustrer l’ensemble des qualités du matériau, dont l’accessibilité, les performances d’isolation thermique et les vastes possibilités créatives.

Justement que diriez-vous pour rassurer les personnes encore soucieuses de l’impact environnemental de la production de fenêtres PVC ?

Maxime Boileau : J’ai coutume de dire que la matière la plus écologique est celle que l’on ne consomme pas. Les gammistes PVC savent aujourd’hui répondre avec des produits toujours plus performants, comme le vitrage sous vide. C’est selon moi la technologie la plus prometteuse en termes d’isolation thermique et de design. Elle permet d’associer finesse du vitrage et performance thermique. En effet, le vitrage sous vide permet aujourd’hui de créer un vide d’air entre deux vitrages, mesurant chacun de 6 à 8 mm d’épaisseur. Des dimensions très fines, mais aussi performantes qu’un triple vitrage ! Ce vitrage sous vide est particulièrement bien adapté aux particularités des gammes françaises, très fines, notamment sur les gammes 60 mm. A l’avenir, les professionnels de la menuiserie PVC vont travailler toujours plus sur ses coûts, de manière à pouvoir proposer cette performance ultime au maximum d’utilisateurs finaux.

Sylvain Gaudard : En matière de recyclabilité, notons également que le PVC coche toutes les cases, y compris dans ses déclinaisons renforcées en fibres de verre. Suivant les configurations, cette technologie permet de s’affranchir du renforcement acier et améliore la thermique de la fenêtre en réduisant les consommations de composants métalliques très énergivores dans leur production.
Les profils de fenêtre deviennent alors extrêmement fins et épurés, rivalisant avec l’aluminium, la touche « éco friendly » en plus !

www.snep.org


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