Reynaers réduit son impact environnemental

#Quoi de neuf ? Publié le 2 novembre 2020 par Stéphanie Dreux-Laisné

Reynaers Aluminium s’est engagé dans une forte augmentation de ses achats d’aluminium primaire produit à partir de sources d’énergie verte. Le concepteur de systèmes architecturaux de fenêtres, portes et façades en aluminium a conclu des accords avec ses fournisseurs afin de réduire son empreinte carbone.

L’industrie de l’aluminium se concentre en permanence sur l’amélioration de l’empreinte carbone de la production d’aluminium. Une grande partie de cette empreinte carbone est liée au besoin d’électricité dans le processus de production. Erik Rasker, Directeur Technique de Reynaers Aluminium Europe : « L’aluminium utilisé en Europe génère actuellement en moyenne 8,6 kg de CO2 par kg d’aluminium. La majorité de ce CO2 est attribuable à la source d’énergie. En utilisant de l’électricité verte, l’empreinte peut baisser à 4 kg. C’est ce que nous appelons « l’aluminium primaire à faible teneur en carbone ». Avec la décision d’acheter de l’aluminium primaire à faible teneur en carbone, notre société réalisera une réduction de CO2 de plus de 25% (par rapport aux volumes de référence de 2019) ».

Réduction continue de l’impact CO2

L’efficacité énergétique du procédé Hall-Héroult, un procédé électrolytique utilisé pour transformer l’oxyde d’aluminium en aluminium primaire a été améliorée de plus de 50% au cours des dernières décennies, selon l’organisation European Aluminium. L’accent qui constitue l’amélioration de la consommation d’énergie au cours de ce processus reste la priorité absolue, car cela représente un pourcentage important du coût de la production d’aluminium. À l’avenir, de nouvelles innovations garantiront que l’impact résiduel, à côté de l’impact de l’apport d’électricité, pourra encore diminuer.

Reynaers et la recyclabilité de l’aluminium

L’aluminium est recyclable à l’infini sans altérer ses qualités. Son recyclage ne nécessite que 5% de l’apport énergétique d’origine, ce qui permet d’éviter 8 tonnes d’émissions de CO2 par tonne d’aluminium. La seule limitation aujourd’hui est la disponibilité des rebuts. « En raison de la longue durée de vie de l’aluminium dans de nombreuses applications, les déchets d’aluminium disponibles ne couvrent actuellement que 40% de la demande mondiale », admet Erik Rasker. « Ce pourcentage va certainement augmenter grâce, entre autres, à la rénovation mondiale des bâtiments. L’augmentation du contenu recyclé de certains produits n’affectera cependant pas l’impact environnemental global, car tous les déchets d’aluminium disponibles sont déjà recyclés au maximum. «Le cycle de vie moyen des fenêtres et des portes en aluminium est de plus de 40 ans ; les cycles de vie de plus de 60 ans ne font pas exception. Il est donc évident que ce long cycle de vie de l’aluminium réduit l’impact environnemental, et nous continuerons à l’améliorer. »


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