De l’art déco au confort du 21e siècle, métamorphose intérieure d’une élégante verrière parisienne

Gracieuse silhouette élancée des années 30, la verrière identifiant l’ancien atelier de design de Wilmotte & Industries à Paris rue de Charonne dans le 11^e arrondissement, s’est débarrassée de sa vétusté thermique et acoustique pour vivre pleinement avec son temps. Une alchimique rénovation entre le verre FINEO et l’âme patrimoniale du lieu.

Parmi l’une des entités de la célèbre Agence d’architecture Wilmotte & Associés, le 59 rue de Charonne abritait une de ses adresses parisiennes, aujourd’hui revendue. Pour autant, la récente réhabilitation en 2024 de son ancien studio de design a reçu la même attention et les mêmes valeurs chères à l’agence de renom internationale. Toute la diversité de ses nombreux chantiers, du plus simple au plus spectaculaire, dépasse la technicité des défis pour y intégrer l’écriture naturelle d’un mouvement commun, liant éthique et exigence, accordant les matériaux à une architecture sensible.

«Notre approche se définit par des programmes très précis questionnant l’utilisation des espaces et des matériaux dans leur environnement et la mise en lumière d’une histoire réhabilitée et construite dans le plus grand respect du site et de sa nouvelle vie architecturale », exprime Georges Kallas, architecte directeur de projet chez Wilmotte & Associés Architectes. A l’instar du siège de la Cosmetic Valley sur la place de la cathédrale de Chartres (Eure-et-Loir) , rénovation qu’il conduit actuellement mettant en lumière la sobriété raffinée de la façade en verre émaillé de ce bâtiment en ossature bois, dont la livraison est prévue pour 2028. «Nous donnons sens avec le plus grand soin aux finitions en une congruence esthétique qui ne déroge en rien aux réglementations. Au service de l’amélioration, au-delà du bâtiment, nous créons une nouvelle expérience à vivre et à habiter».

Avant rénovation. Crédit photo : Wilmotte & Associés Architectes.

Héritage patrimonial versus confort spatial

Héritière de l’art déco, la verrière de l’ancien atelier où se retrouvait l’ensemble des produits dessinés et édités par le studio de design Wilmotte & Industries, sublime l’immeuble coquet du 59 rue de Charonne ; les collaborateurs y appréciaient le raffinement de la couture extérieure de verre et métal mais éprouvaient l’inconfort d’une structure patrimoniale aujourd’hui inadaptée aux performances énergétiques et acoustiques exigées en 2024-2025. « La copropriété souhaitant conserver l’aspect de la verrière, nous avons donc opté pour une réhabilitation des fers T conducteurs en métal, auxquels ont été adjoints le vitrage sous vide FINEO repéré dans la matériauthèque de l’agence, en substitution du simple vitrage existant.

La finesse et la légèreté du vitrage sous vide FINEO ont permis de respecter les contraintes d’installation de la structure d’origine tout en apportant des performances équivalentes à un triple vitrage.» », explique Georges Kallas. Parmi quelques pièces spécifiques, les dimensions du verre, supérieures à 40 cm x 1,50 m se sont associées aux warm edge en céramique. « Nous avons aussi décidé de feuilleter le FINEO avec un verre trempé afin d’apporter une couche de sécurité et nous prémunir des potentiels risques de casse comme la chute éventuels d’objets sur la toiture.», complète l’architecte directeur du projet, qui, s’il n’a constaté aucune problématique épineuse à relever, souligne malgré tout l’importance d’une pose minutieuse, menée par Verre et Métal, façadier renommé à Bonneuil-sur-Marne (Val-de-Marne), héritier depuis 1921 d’une tradition d’excellence dans les métiers du verre et de la métallerie pour le bâtiment et la construction.

Après rénovation. Crédit photo : FINÉO.

Ainsi compatible avec les fers T organisant la structure de la verrière, le choix s’est plus particulièrement porté sur le FINEO 8 laminé avec un verre trempé clair de 4 mm, permettant à la verrière de s’inscrire dans la continuité architecturale des années 30. Clément Lemoine, Product Manager & Market Strategist de FINEO by AGC, rappelle que « l’ innovation principale du vitrage FINEO provient de l’espace sous vide scellé  entre deux feuilles de verre d’une épaisseur de seulement 0,1 mm, autorisant à la fois une efficacité énergétique très élevée et une ultra-finesse sans précédent ». Et de poursuivre : « Cet intervalle exceptionnellement réduit sous vide réduit drastiquement les échanges thermiques entre les deux feuilles de verre et permet d‘atteindre des sommets en matière d’isolation thermique avec une valeur Ug de 0,7 W/(m².K) tout en limitant son épaisseur jusqu’à 6,7 mm dans sa configuration minimum.

Il en est de même pour l’isolation acoustique mesuré à travers l’indice d’affaiblissement acoustique Rw, dont la valeur atteint 36 dB dans les configurations usuelles, et jusqu’à 45 dB dans la version FINEO laminée avec un verre AGC de la gamme Stratophone ». Ainsi, dans un contexte patrimonial et historique, FINEO combine idéalement haute performance et durabilité, «nos tests en laboratoire repoussent à plus de 60 ans son intégrité thermique et acoustique », garantit Clément Lemoine. Et pour cette verrière habilement rajeunie, l’assurance de poursuivre une longue et belle vie.

De plus, premier fabricant à obtenir le marquage CE pour son vitrage isolant sous vide FINEO by AGC, puis l’Avis Technique du CSTB, FINEO se démarque en devenant aujourd’hui le premier et seul vitrage isolant sous vide à bénéficier d’une Déclaration Environnementale de Produit (DEP) dans la base INIES avec des valeurs exceptionnellement basses (jusqu’à 18,9 kg CO₂ eq./m² pour le FINEO 8 en version Low-Carbon).

Après rénovation. Crédit Photo : FINÉO.