Bouyer Leroux, un acteur référent de l’habitat éco-performant

#Quoi de neuf ? Publié le 13 décembre 2020 par L'Echo de la Baie

En hybridant et mutualisant les savoir-faire tout azimut, la stratégie du Groupe Bouyer Leroux se déploie dans une logique de développement durable pour produire des solutions optimales en faveur d’un habitat sain. Une cohérence qui fait sens pour agréger ses différents métiers tout en développant l’emploi et l’économie circulaire.

Bouyer Leroux : une maturité durable

En 40 ans, l’entreprise familiale Bouyer Leroux est devenue la seconde coopérative industrielle de France et la cinquième en nombre de sociétaires avec 550 salariés sociétaires. Le Groupe compte aujourd’hui 1 500 collaborateurs et dispose de 26 sites industriels sur le territoire national pour un chiffre d’affaires de 350 millions d’euros. Boosté par la fusion-absorption de Bouyer Leroux Structure (ex. Imérys Structure) en 2013, son statut de SCOP a été repensé en 2018 pour répondre à un objectif stratégique de développement durable autour des cinq métiers de l’habitat qui l’occupe. A savoir, les solutions constructives en terre cuite (tégula Tuiles, bio’bric® Murs et Cloisons dans la logique des métiers d’Imérys Structure), les fermetures pour l’habitat (SPPF acquis en 1996, Flo acquis en 2016, Soprofen acquis en 2018), les spécialités en béton (Thebault acquis en 2015), les éco-solutions (Parquets Panaget acquis en 2019) et la valorisation énergétique (Bouyer Leroux environnement).

S’appuyant en partie sur ses fondamentaux, le Groupe poursuit son développement par croissance organique et croissance externe. Ses objectifs stratégiques étant d’intégrer pleinement la transition énergétique dans ses procédés de fabrication et de développer son offre avec des solutions éco-performantes intérieur/extérieur pour la construction et la rénovation des logements (collectif et maison individuelle) en France et en Europe. Et s’il y a 7 ans, la part de la construction neuve constituait 80 % du chiffre d’affaires, elle s’équilibre aujourd’hui à parts égales avec la rénovation (50/50). Une nécessité qui reste dans l’objectif d’atteindre les 60 % à l’heure où le marché de la rénovation énergétique tire le marché vers le haut.

Agréger des territoires de marques

Quel dénominateur commun entre la terre cuite, le bois, le béton… et/ou les différentes marques du Groupe qui opèrent du gros au second œuvre ? Si on note une convergence de matériaux sensibles, respectueux de l’environnement, la recherche d’un meilleur confort dans l’habitat opère la constante et ce, en particulier, pour optimiser les performances thermique et phonique. Parallèlement, les synergies entre les filiales convergent sur les plans logistique, industriel, commercial, achat et R&D dans un souci d’efficacité et de rentabilité. Elles concernent le partage des ressources humaines, savoir-faire et expertises jusqu’aux développements communs comme l’illustre la collaboration SPPF/BLTC pour l’intégration d’une nouvelle joue améliorant les jonctions menuiseries/gros œuvre des coffres commercialisés par BLTC.

Grâce aux effets de volume, les stratégies d’achat des moteurs de volets roulants des sociétés SPPF, FLO et Soprofen profitent également de meilleures conditions auprès des fournisseurs. Enfin, l’engagement de Bouyer Leroux dans le développement durable (objectif des 55 % d’énergies renouvelables, gestion responsable des matières premières, recyclage des déchets, etc.) concerne l’ensemble des filiales du Groupe. Soprofen a ainsi instauré un partenariat avec son fournisseur Knauf pour la reprise des chutes de polystyrène qu’il recycle. Les volumes de déchets s’inscrivent dans une logique de réduction comme la récupération des cornières carton – retournées par le client – autorise leur réemploi. Ainsi en 2019, les déchets ont représenté 0,27 % du CA. Chez SPPF, l’intégralité des chutes de PVC est recyclée sur site avec réintégration à 40 % dans la production. Le système de refroidissement de l’atelier d’extrusion permet quant à lui de récupérer la chaleur et participe ainsi aux économies de gaz, tandis que les pompes fonctionnent désormais avec des variateurs. Autant d’investissements, d’actions significatives et de partenariats instruits sur le long terme dans le but affiché de diminuer l’empreinte carbone du Groupe tout en développant des solutions innovantes, créatrices de valeur ajoutée pour les clients et de pérennité pour les collaborateurs.

Équilibrée et durable, la croissance se maîtrise en ce sens, avec un objectif d’atteindre 450 millions d’euros de chiffre d’affaires d’ici à 2025. « Fort de notre statut de SCOP qui oblige à constituer des fonds propres, nous sommes 100 % indépendant et autonome. C’est à la fois un atout et une liberté en termes d’investissement comme ce statut est indissociable des valeurs humaines qu’il véhicule pour ce qui est de la protection des salariés et de la transmission de métiers d’apprentissage. De quoi cultiver notre statut de leader mais pas n’importe comment ! », conclut Roland Besnard, PDG du Groupe.


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