10 entreprises dans les portes automatiques recrutent sur la région Auvergne Rhône-Alpes

#Quoi de neuf ? Publié le 16 mars 2023 par L'Echo de la Baie

235, cest le nombre de postes vacants en CDD et CDI, dont 45 contrats d’apprentissage, que 10 entreprises du secteur de la porte automatique piétonne et industrielle ont recensé sur la région Auvergne Rhône-Alpes. Dans ce sondage mené le mois dernier par le Groupement Actibaie, syndicat professionnel représentant le secteur, ces employeurs mettent en lumière une filière méconnue et pourtant très dynamique, qui mise sur une grande diversité de missions, une rémunération attractive et des formations dédiées pour attirer de nouveaux talents.

Un secteur méconnu en pleine croissance sur la région

En 3 ans, la filière des portes automatiques a vu son activité senvoler avec la crise sanitaire. En effet ces solutions permettent de limiter les points de contact et donc la propagation de virus, idéal dans le tertiaire. Frédéric Catherine, vice-président du Groupement Actibaie indique : « A cela s’ajoute la hausse du prix de l’énergie. L’automatisation des ouvertures permet de réduire la consommation de chauffage ou de climatisation d’environ 20 %. Dans le contexte actuel, ces solutions se démocratisent très rapidement. »

Sur la région Rhône-Alpes, pour 80 % des répondants, cette hausse d’activité est le principal motif principal de recrutements. Techniciens, installateurs, commerciaux, ingénieurs, communicants et marketers sont autant de profils recherchés. Selon l’enquête, en deux ans, ces entreprises ont créé plus de 130 postes sur la région.

Des formations dédiées

Les profils de techniciens, comme sur la pose, sont les plus difficiles à trouver. Selon l’enquête, 80 % des entreprises passent en priorité par des agences de recrutement. En effet, pour 90 % des répondants,  le manque de candidats motivés est la principale difficulté pour recruter. Le segment de marché étant peu connu, les industriels doivent faire face à un manque de formation.

« Le métier est souvent associé à tort au secteur du bâtiment : il se distingue pourtant par la diversité de ses missions. Chaque projet est unique et doit répondre à des normes de sécurités spécifiques, il nous faut donc former nos techniciens régulièrement. Nous avons donc créé des formations spécifiques, comme le « CQP installateur de portes, portails et portes automatiques piétonnes », pouvant ainsi attirer entre autres des profils en reconversion ou éloignés de l’emploi », précise Frédéric Catherine.

Des salaires compétitifs

Un métier qui propose également une rémunération attractive. Selon l’enquête, le salaire pour un technicien débutant varie entre 1 400 et 2 000 euros net par mois. « En fonction de l’entreprise on peut facilement atteindre les 2 400 € au bout de cinq ans de carrière. Le but est bien d’attirer des candidats qui souhaitent s’investir : c’est pour cela qu’on privilégie les contrats longs à l’intérim. L’alternance est devenue un vrai levier de recrutement », ajoute Fabien Poulard, directeur général de Gilgen Door Systems.

Féminiser le secteur

Si les fonctions supports attirent beaucoup de femmes, les métiers techniques, au bureau d’étude ou à la production restent majoritairement représentés par des hommes. Pour preuve, les entreprises sondées comptent en moyenne 20 % de femmes sur ces fonctions. « Beaucoup d’entreprises souhaitent faire basculer la balance. Comme exemple chez Dormakaba, il y a un pôle inclusion intégré au sein de l’entreprise dédié à l’intégration et l’attractivité de nos métiers. Nous espérons à terme que plus de femmes, de personnes éloignées de l’emploi ou en situation de handicap considèrent une carrière dans ce secteur très porteur », conclut Frédéric Catherine.


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