Interview d'Aymeric D'Harambure & Stéphane Verrier, Adhérents du réseau Komilfo

« Le réseau est un appui qui permet de générer du business tout en faisant monter les adhérents en compétence ». Un constat partagé par Stéphane Verrier, fondateur de la société Verrier Stores à Tours, et Aymeric d’Harambure, son repreneur depuis décembre dernier.

Pourriez-vous nous présenter votre société ?

Aymeric d’Harambure : J’ai repris l’entreprise Verrier Stores à Tours (37), il y a 7 mois. Elle compte aujourd’hui 19 collaborateurs. Spécialisée dans la protection solaire, cette activité représente 50 % de notre chiffre d’affaires de 4 M€, le reste étant réparti entre la menuiserie et la fermeture. A Tours, notre clientèle est constituée à 90 % de particuliers, et 10 % restants étant issus du secteur tertiaire, (collectivités, CHR…). Nous réalisons environ 80 % de notre activité dans un rayon de 5 km autour du sud de Tours, mais mon ambition est d’élargir notre périmètre commercial.

Qu’est-ce qui vous a encouragé à adhérer à ce réseau ?

Stéphane Verrier : Je suis entré dans le réseau Komilfo en 2014, soit 9 ans après avoir fondé l’entreprise qui fête cette année ses 20 ans. Ce choix répondait à notre cœur de métier — la protection solaire — sur lequel nous étions déjà leaders à Tours. Le réseau m’a permis d’élargir mes compétences à la menuiserie et à la fermeture, tout en continuant à exceller dans mon activité d’origine. Avant d’intégrer Komilfo, notre chiffre d’affaires était d’1 M€ ; il est passé à 4 M€, notamment grâce à l’accompagnement du réseau, une véritable plateforme qui apporte des compétences là où nous ne sommes pas toujours experts. Pour reprendre une métaphore, je suis passé de la 2CV à la Ferrari… grâce à un bon pilote et à de bons mécaniciens !

Quels bénéfices en tirez-vous ?

A. d’H. : Aujourd’hui, 97 % de nos achats passent par le réseau et, c’est une volonté de le préserver et de le renforcer. La mutualisation des moyens est un levier essentiel : achats négociés, suivi SAV, communication B2C multicanal, animation terrain, merchandising, formation, etc. Le réseau nous aide à franchir le plafond de verre auquel se heurte toute petite entreprise, limitée par ses capacités d’investissement. Il évite la solitude de l’entrepreneur et structure l’activité, fournit des outils et permet de franchir des caps avec des moyens autrement inaccessibles. En ce sens, c’est un véritable accélérateur de croissance.

S. V. : J’ai démarré seul en 2005, et l’entreprise est montée à 20 collaborateurs, sans turnover. J’ai développé mes compétences grâce au réseau, en écoutant et en m’y appuyant que ce soit en management, en gestion ou sur les aspects techniques. Il y a des groupes de progrès, des formations, des séminaires, mais aussi une vraie proximité, de l’entraide, de l’humain, de la convivialité — ce qui est précieux. La preuve : je reste actif dans le réseau, au sein du comité de direction et en tant que consultant pour la commission Développement.

Qu’attendez-vous du réseau pour l’avenir ?

A. d’H. : Avec seulement 7 mois de recul, j’ai déjà rencontré une petite dizaine d’adhérents, participé aux commissions du comité de direction, à la stratégie et à l’assemblée générale. J’ai été frappé par la qualité de l’accueil, le partage d’expériences, les relations humaines très fortes. J’ai toutefois deux attentes : que la marque continue à gagner en notoriété au niveau national, comme cette année où nous avons déjà pris +6 points de notoriété spontanée, et que le réseau poursuive le travail d’accompagnement des adhérents à structurer leur vision à court et moyen terme. Il s’agit de trouver le bon équilibre entre autonomie, puisque nous restons indépendants, et accompagnement plus directif quand cela est nécessaire. ■

Propos recueillis par Karine Quédreux.

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