Elcia vogue aux côtés d’Yvan Bourgnon contre la pollution

#Quoi de neuf ? Publié le 21 juin 2019 par LAURENCE MARTIN

Crédit photos Jean-Luc Mege

« Un bateau pour nettoyer les océans de la planète, l’idée est aussi farfelue que celle, il y a vingt ans, de créer un logiciel pour les menuisiers… Il fallait absolument la soutenir ! », sourit Franck Couturieux. Le patron fondateur d’Elcia présentait mercredi 19 juin l’engagement du groupe aux côtés de The SeaCleaners, le projet du navigateur Yvan Bourgnon, venu pour l’occasion tirer un bord jusqu’à Brignais, près de Lyon.

Franck Couturieux et le projet SeaCleaners

Pour la première journée Portes Ouvertes d’Elcia depuis sa création à Brignais il y a vingt ans, Franck Couturieux a mis l’accent sur l’urgence environnementale. L’entreprise multiplie les actions écologiques concrètes, à commencer par le zéro déchet via le recyclage et le tri – et bientôt une extension de son siège, avec un bâtiment autoproducteur d’énergie. Un mouvement impulsé par la conviction personnelle du PDG, placé « aux premières loges, de par le métier de mon épouse », des effets de la pollution et du changement climatique sur les espèces animales et, plus largement, l’environnement.

Ce papa soucieux d’apporter des réponses à sa fille de 10 ans souhaitait aussi un projet qu’il puisse soutenir en tant que dirigeant, « un projet innovant au plan technologique, d’envergure mondiale, dans lequel je me reconnaisse et intéressant à partager ». C’est la rencontre il y a un an avec le navigateur Yvan Bourgnon et son association The SeaCleaners.

À la clé : le Manta, un géant des mers capable de collecter, recycler ou transformer les centaines de millions de tonnes de déchets plastiques qui dérivent sur les eaux salées de la planète – soit 2 morceaux de plastiques pour 5 poissons… Il y a urgence. Cette extraordinaire machine de guerre autosuffisante en énergie pourrait être à flot dès 2023, collecter à un coût compétitif, être reproduite sur les mers du globe puis déclinée sur les plus grands fleuves, à condition de trouver un carburant de type pas vraiment renouvelable : les financements.

« Elcia est l’un des très rares mécènes à avoir fait la démarche de venir nous voir » souligne Yvan Bourgnon, et à s’engager de façon conséquente, sans recherche du profit immédiat. « Nous doublons pour l’instant l’engagement minimal annuel », admet discrètement Franck Couturieux. Ce 19 juin, les 190 salariés d’Elcia ont découvert le fabuleux projet avec leurs familles et leurs enfants… « à qui ils pourront dire : j’ai travaillé dans une entreprise engagée pour la planète ».

En savoir plus sur The SeaCleaners : www.theseacleaners.org

Lire le communiqué d’Elcia : une interview de Franck Couturieux.

Laurence Martin.


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